- 1987 : Suppression du Certificat d’Etudes Spécialisées et de la formation de Gynécologie Médicale.
- 1997 : Considérant que la suppression de la spécialité de gynécologie médicale fait courir un grand danger aux femmes, des gynécologues et des femmes créent le « Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, la santé des femmes en danger », et lancent une pétition demandant :
La restauration d’un diplôme spécifique de Gynécologie Médicale
La garantie du libre accès au gynécologue de son choix, sans pénalisation de remboursement par la Sécurité sociale.
- 25 mars 2000 : Première manifestation nationale, 1 million de signatures sur la pétition.
- 13 octobre 2001 : Deuxième manifestation nationale, 2 millions de signatures.
- juin 2002 : Devant la mobilisation des femmes, le ministre de la Santé s’engage à créer un Diplôme de Gynécologie médicale.
- 1er février 2003 : Parution du décret créant le diplôme d’Etudes Spécialisées de Gynécologie médicale, et rétablissement de la formation.
- 19 juin 2004 : Troisième manifestation, plus de 3 millions de signatures. Le ministre de la Santé, M. Douste-Blazy, s’engage à garantir l’accès direct des femmes à leur gynécologue médical, sans pénalisation de remboursement.
- 2004-2005 : Loi sur l’assurance maladie et convention médicale : l’accès direct est remis en cause, un décret garantit un « accès direct spécifique » pour la gynécologie médicale. Seulement 20 postes d’internes par an pour la formation de gynécologues médicaux.
- Mars-juin 2009 : Malgré le vote du Sénat qui inscrit dans le texte de la loi HPST un véritable accès direct des femmes au gynécologue, Mme Bachelot, tout en s’engageant oralement à ne pas remettre en cause ce droit, refuse de l’inscrire dans la loi.
- 2010 : Enquête du CDGM auprès des femmes.
- 28 mars 2010 : A l’initiative du CDGM, Assises de Défense de la Gynécologie médicale à La Pitié – Salpêtrière à Paris. Lettre à la Ministre de la Santé Roselyne Bachelot.
- 2010-2012 : Démarches du CDGM auprès des gouvernements successifs et des parlementaires. Dernière en date : le 8 octobre 2012. Juin 2012 : Le CDGM s’adresse à la nouvelle ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine. Octobre : Une délégation est reçue au ministère.
- 14 février 2013 : A la suite de nos lettres alertant les parlementaires, et de nombreuse interventions de leur part, la ministre reconnaît devant le Sénat l’importance de la gynécologie médicale et le manque de GM, mais n’annonce pour la rentrée 2013 que 35 postes d’internes en gynécologie médicale.
- 7 juillet 2013 : Après les nouvelles interventions de nombreux parlementaires, la ministre annonce 41 postes d’internes pour la rentrée 2013.
- 2013 : Nouvelle enquête du CDGM auprès des femmes.
- Juin 2014 : Une délégation du GDGM avec la Fédération Nationale des Collèges de GM (FNCGM) et l’Association des internes en GM (AIGM) est reçue au ministère. De nombreux parlementaires apportent leur soutien.
- Juillet 2014 : pour la rentrée 2014 48 postes. Nouvelles lettres du CDGM aux parlementaires. Nouvelles interventions de parlementaires.
- Mars 2015 : Une délégation du CDGM est reçue au ministère.
- Juillet 2015 : pour la rentrée 2015 68 postes sont annoncés.
- Juillet 2016 : pour la rentrée 2016 70 postes. Septembre 2016 : Une délégation commune CDGM-FNCGM-AIGM est reçue au Ministère.Novembre 2016 – Mars 2017 : Nouvelle enquête du CDGM auprès des femmes. Nombreux témoignages alarmants sur la gravité de la situation concernant leur accès à la gynécologie médicale.Mars 2017 : Conférence de presse du CDGM annoncée pour le 3 mars.