mai 1931 : La Gynécologie Médicale (GM) est une spécialité française apparue avant la guerre : en mai 1931, fondation de la Société Française de Gynécologie par des chirurgiens et des médecins gynécologues qui revendiquent la nécessité de collaborer avec des médecins.
1949, le Professeur Albert Netter, endocrinologue, crée la première école de gynécologie médicale en devenant chef de service à l’Assistance Publique de Paris.
années 60 : La formation de gynécologie médicale naît lors de la création des Certificats d’Etudes Spécialisées (CES), formation des spécialistes hors internat.
Les CES forment 130 gynécologues médicaux par an jusqu’en 1986.
1987 : A cette époque survient une réforme des études médicales.
- Les CES sont remplacés par les Diplômes d’Etudes Spécialisées (DES), destinés aux seuls internes. La GM disparaît.
- Seule persiste la Gynécologie-Obstétrique (GO),spécialité intégrée aux filières chirurgicales, où l’on n’enseigne plus la gynécologie médicale.
- Toujours à cette époque, de multiples démarches au niveau ministériel, ont abouti à la création d’un Diplôme Complémentaire de 2 ans en gynécologie médicale ouvert aux GO et endocrinologues, mais non considéré comme qualifiant !
- De plus, seuls 7 GM sont formés chaque année pour toute la France !
1997 : considérant que la suppression de la gynécologie médicale fait courir un grand danger aux femmes, des gynécologues et des femmes créent le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, Pour la santé des femmes et lancent une pétition demandant :
- la restauration d’un diplôme spécifique de Gynécologie Médicale,
- la garantie du libre accès au gynécologue de son choix, sans pénalisation de remboursement par la Sécurité sociale.
25 mars 2000 : première manifestation nationale, 1 million de signatures sur la pétition.
13 octobre 2001 : deuxième manifestation nationale, 2 millions de signatures.
juin 2002 : devant la mobilisation des femmes (95 comités dans toute la France), le ministre de la Santé, M. Mattei, reçoit le CDGM et s’engage à créer un Diplôme de Gynécologie médicale.
1er février 2003 : parution du décret créant le Diplôme de Gynécologie médicale.
19 juin 2004 : troisième manifestation, plus de 3 millions de signatures Le ministre de la Santé, M. Douste-Blazy, s’engage à garantir l’accès direct des femmes à leur gynécologue médical, sans pénalisation de remboursement.
2004-2005 : Loi sur l’assurance maladie et convention médicale : l’accès direct est remis en cause, puis un décret le garantit pour la gynécologie médicale. Seulement 20 postes d’internes par an pour la formation de gynécologues médicaux.
début 2009 : débats parlementaires sur le projet de loi de Mme Bachelot (Article 14 relatif à l’organisation des ’’soins de premier recours’’, mettant en danger l’accès direct au gynécologue…)
Mars-juin 2009 : Malgré le vote du Sénat qui inscrit dans le texte de la loi HPST un véritable accès direct des femmes au gynécologue, Mme Bachelot, tout en s’engageant oralement à ne pas remettre en cause ce droit, refuse de l’inscrire dans la loi.
11 octobre 2009 : Vu l’extrême gravité de la situation, l’AG du CDGM décide de proposer des Assises de défense de la gynécologie médicale en 2010.